Accueil Télétravail Télétravailler depuis l’étranger : une norme du travail à l’avenir ?

Télétravailler depuis l’étranger : une norme du travail à l’avenir ?

Les gens aspirent maintenant à plus de liberté

par Stéphane Bélanger

Revenus en ligne

Avant de vous résumer l’article récemment paru dans le magazine Forbes, je vous partage une tranche de vie.

Vivant au Costa Rica depuis 2 ans maintenant, j’ai surmonté plusieurs défis, surtout monétaires. Bien sûr j’ai continué d’offrir mes services de créations de sites web aux entrepreneurs du Québec et je déclare mes impôts comme auparavant. Le défi est survenu au début lorsque j’ai décidé de prolonger mon voyage pour explorer la possibilité de vivre dans ce magnifique pays. J’ai voulu stabiliser mes revenus avec un emploi à temps partiel et à distance avec un employeur du Québec…

En parlant avec plusieurs intervenants dans les domaines des ressources humaines, j’ai compris que cette option n’en était pas une « accessible ». J’ai vite réalisé que les employeurs sont encore très frileux à l’idée d’embaucher une personne en télétravail… Alors imaginez lorsque les personnes, même des professionnels expérimentés, ne vivent pas dans le même pays !

Cela est un tout autre défi. Pas impossible, mais pas aisé comme cela le parait sur les sites web d’affichage de postes..

Je suis conscient que le télétravail n’est pas possible dans tous les types d’organisations ou contextes.

Cependant, lorsque cela est possible, selon ce qu’on m’a partagé, cela relève plus de l’insécurité des employeurs que des défis techniques liés à l’embauche d’une personne en télétravail.

De plus, les postes « affichées » que j’ai vu dits « télétravail », comportent de nombreux freins à l’embauche d’une personne à l’étranger. Ce qui est contradictoire à cette catégorie d’emploi. On est pourtant bientôt 2024…

Des freins tels que : le poste nécessite 3 semaines de formation en présentiel. L’employeur fourni un portable qu’il doit remettre et configuré en présence de l’employé. La présence de l’employé est requise une fois par mois (ou par semaine) pour une réunion d’équipe. Ce n’est que quelques exemples qui démontrent de l’incohérence.

Plus encore, la plupart des gens aspirent maintenant à plus de liberté (horaire, géographique et financière) et les employeurs qui préserveront leur mentalité “conservatrice” ne pourront pas freiner cet élan puissant, que ressentent certains des employés actuels qui aspirent à vouloir changer de style de vie pour une meilleure qualité de vie.

Il est grand temps que cette fausse croyance disant que les gens sont « moins productifs » en travaillant à distance, évolue vers la confiance face aux employés. C’est mon humble avis.

C’est comme si dire que tous les freelancers de la planète ne sont pas aussi productifs que des employés qui travaillent dans un bureau… qui leur est imposé. Une petite réflexion que je vous lance… 😉

Le lieu de travail nest plus défini avec les mêmes critères

Aujourd’hui, il est clair que le lieu de travail ne se limite plus à l’emplacement de notre bureau. Le travail s’effectue désormais là où se trouve notre ordinateur, et plus précisément là où se trouvent des outils incontournables tels que Internet, notre portable, notre cellulaire et notre qualité de vie.

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Pura Vida !

Stéphane


Voici un résumé de l’article paru récemment dans Forbes.

Le monde du travail est en pleine mutation, et une récente enquête du ADP Research Institute, intitulée “People at Work 2023: l’étude Workforce View“, révèle des tendances intrigantes qui pourraient redéfinir la norme du travail dans les années à venir. L’étude, menée auprès de plus de 32 000 actifs dans 17 pays, dont près de 2 000 en France, met en lumière la prévalence croissante du télétravail depuis l’étranger.

Selon les résultats de l’enquête, un tiers des salariés français envisageraient sérieusement de déménager à l’étranger tout en continuant à travailler pour leur employeur actuel.

Le désire de travailler depuis létranger se manifeste-t-il chez les femmes autant que les hommes

Un phénomène particulièrement marqué chez les hommes, où 45 % d’entre eux considèrent cette option, dont 17 % ont déjà franchi le pas. En revanche, seuls 17 % des femmes adhèrent à cette éventualité, dont 5 % ont déjà sauté le pas.

L’âge se révèle également être un facteur déterminant dans cette tendance. Alors que 56 % des salariés de 18 à 24 ans seraient prêts à déménager tout en conservant leur emploi, seulement 14 % des plus de 55 ans envisageraient cette option.

La flexibilité apparaît comme la clé de cette révolution du travail.

Parmi ceux qui envisagent de travailler à l’étranger tout en maintenant leur emploi actuel, 25 % estiment que cette possibilité découle de la politique de flexibilité de leur entreprise. Cette flexibilité, permettant de travailler depuis n’importe quel endroit en France (31 %) ou à l’étranger (26 %), devient un critère essentiel pour attirer et retenir les talents.

Travailler à distance, la nouvelle norme dici 5 ans?

Une statistique notable est que près d’un collaborateur sur 5 (19 %) pense que la possibilité de travailler à distance depuis n’importe quel endroit dans le monde devrait devenir la norme dans leur secteur d’activité au cours des cinq prochaines années. Les secteurs de la finance, de l’informatique et des télécommunications affichent même des chiffres plus élevés, avec 34 % et 30 % des travailleurs respectivement convaincus par cette prédiction.

Cependant, cette transition vers le télétravail à l’étranger n’est pas sans obstacles. L’enquête révèle que 24 % des salariés ne disposent d’aucune information sur la politique de flexibilité de leur entreprise, une lacune particulièrement perceptible dans les secteurs de l’éducation et de la santé (34 %), l’industrie (31 %), parmi les 45 ans et plus (29 %) et chez les femmes (28 % contre 20 % des hommes).

En ce qui concerne la flexibilité géographique, bien que 44 % des Français se disent satisfaits de la proposition de leur employeur, 30 % n’ont aucune information sur le déploiement de cette politique au sein de leur organisation. Cette ignorance est plus marquée chez les femmes (40 % contre 23 % des hommes) et chez les 45-54 ans (36 %).

Une problématique récurrente est également soulevée, à savoir la fourniture d’outils adéquats pour faciliter le télétravail. Alarmant, 32 % des salariés français déclarent que leur employeur ne leur fournit pas le matériel nécessaire pour travailler à distance, le chiffre le plus élevé parmi les 8 pays européens étudiés dans l’enquête.

Carlos Fontelas de Carvalho, Président d’ADP en France et en Suisse, « Parmi les facteurs les plus importants d’un emploi, notre étude révèle l’importance de la flexibilité des horaires, mais également la flexibilité en termes de lieu de travail. En fait, cela représente la volonté des collaborateurs de bénéficier d’un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée »… « Aussi, je crois que la culture d’une entreprise et le sens du collectif se feront avant tout dans le dialogue, en se basant sur la confiance du management, l’autonomie accordée aux collaborateurs et la responsabilité de tous. Ce triptyque constitue l’un des meilleurs moyens pour attirer et retenir les talents »

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